Barbastella beijingensis, communément appelé Chauve-souris aux oreilles larges de Pékin, est une espèce de chauve-souris vespérale endémique de la municipalité de Pékin, en Chine[2],[3]. L'espèce a été découverte par des étudiants chinois en zoologie en 2001 dans des grottes du district de Fangshan dans le sud-ouest de Pékin et a été identifiée comme une espèce distincte par les zoologistes Zhang Shuyi, Gareth Jones, Zhang Jingshuo et Han Naijian en 2007[4],[5],[6].
Règne | Animalia |
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Sous-règne | Bilateria |
Infra-règne | Deuterostomia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Infra-embr. | Gnathostomata |
Super-classe | Tetrapoda |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Chiroptera |
Sous-ordre | Yangochiroptera |
Super-famille | Vespertilionoidea |
Famille | Vespertilionidae |
Sous-famille | Vespertilioninae |
Tribu | Plecotini |
Genre | Barbastella |
Espèce
Barbastella beijingensis est un membre relativement grand du genre Barbastella avec une longueur d'avant-bras de 41,1 - 46,4 mm et une masse corporelle de 10,5 - 13,9 g[2]. Son pelage dorsal est noir foncé avec des pointes brun-gris et son pelage ventral est plus clair[2]. La forme de son oreille et la fréquence de ses appels d'écholocation sont distinctes de celles de ses plus proches parents, la Barbastelle d'Asie et la Barbastelle d'Europe[6].
L'espèce n'a été trouvée que dans des grottes et un tunnel abandonné dans le district de Fangshan, près de Yunxiaoling, dans une région montagneuse avec des forêts lacustres[2].
On pense qu'elle est rare, mais en 2007, il n'y a pas eu d'évaluation de cette espèce dans la Liste rouge des espèces menacées (UICN)[2].
Son nom spécifique, composé de beijing (autre nom de Pékin) et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte.
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