L’arbre au poivre, ou gattilier (Vitex agnus-castus), est une espèce d'arbustes appartenant à la famille des Verbenaceae selon la classification classique, ou à celle des Lamiaceae selon la classification phylogénétique.
Cet article est une ébauche concernant les Lamiaceae.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations du projet botanique.
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Lamiales |
Famille | Verbenaceae |
Genre | Vitex |
Espèce
Classification APG III (2009)
Ordre | Lamiales |
---|---|
Famille | Lamiaceae |
C'est un arbuste buissonnant à feuilles composées-palmées et à inflorescences en épi de petites fleurs violacées.
Vigoureux et rustique, il peut atteindre de 1,5 à 2 m de haut, voire beaucoup plus pour des sujets âgés et dans de bonnes conditions : Pierre Lieutaghi cite, dans son ouvrage Le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux, des gattiliers atteignant 10 mètres de haut pour 1 mètre de tour et plus[1].
Ses fleurs en fines panicules sont bleues en août-septembre. Le Gattilier est mellifère.
Cet arbuste se contente de sols pauvres mais drainant et supporte bien la sécheresse une fois installé.
Il est possible de bouturer le gattilier en prélevant des extrémités de tiges herbacées en été. Le semis sous châssis froid en automne donne aussi de bons résultats.
Appelé « chaste tree » en anglais, « arbre chaste » en français[2], il est réputé calmer les ardeurs sexuelles et était notamment utilisé dans les matelas des lits médiévaux[3]. On en tire d’ailleurs une épice nommée « poivre des moines ».
L'arbuste ressemble au troène de Chine (Vitex negundo), avec qui il a pu être confondu. Il évoque également assez le buddleia (arbrisseau non apparenté), aussi bien par son aspect général que par ses inflorescences (les feuilles sont cependant nettement distinctes, composées-palmées chez le gattilier et simples chez le buddleia).
Les fruits du gattilier équilibrent la production de progestérone et d’œstrogène et viennent bloquer l’action des hormones androgènes (comme celui de la testostérone)[4]. Son action progestéronique a été prouvé à travers de nombreuses études.[5]
.« Dans son Dioscorides renovado (1962), Font Quer décrit un Gattilier du jardin botanique de Montjuïc (Barcelone) qui, à 50 ans, atteignait 10 m de hauteur, qui était composé de deux troncs mesurant 42 et 110 cm de tour et de sept grandes tiges partant presque de la base. »
Sur les autres projets Wikimedia :