Carex rariflora, le Carex rariflore[1],[2], est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Cyperaceae. Sa distribution est attestée au Groenland, au Canada, dans l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon, aux États-Unis et dans les régions subarctiques eurasiennes.
La tige mesure entre 5 et 35 cm de haut. Sa base est enveloppée de vestiges d'anciennes feuilles[3].
Les limbes de ses feuilles mesurent entre 1 et 2,5 mm de large[3].
Les bractées proximales, plus petites que les inflorescences, s'étendent sur une longueur variant entre 5 et 20 mm[3]. Les épis latéraux, chacun muni de 2 à 10 perigynia(en)[Note 1], mesurent entre 0,6 et 1,5 cm de long pour une largueur variant entre 0,35 et 0,5 cm[3]. Les épis terminaux s'étendent, quant à eux, sur une longueur comprise entre 0,6 et 2 cm pour une largueur variant de 0,1 à 0,25 cm[3]. Les étamines, aux formes oblancéolées à obovales, mesurent de 3,2 à 4,8 mm de long sur 1,5 à 2 mm de large[3]. Les anthères font entre 2 et 2,5 mm[3].
Aire de répartition et habitat
Dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, la carex rariflore trouve son habitat au sein de milieux à caractère acide, humide et rocheux[7]. Dans l'archipel français, l'espèce est principalement attestée sur les zones littorales[7].
L'espèce a débord été considérée comme une variété de Carex limosa sous le basionyme Carex limosa var. rariflora par le botaniste suédois Göran Wahlenberg en 1803. Elle est élevée au rang d'espèce en 1813 par le britannique James Edward Smith, sous le nom correct Carex rariflora[1],[8].
Chez les espèces de Carex, le perigynium, ou urcéole, est une membrane ou un épiderme qui recouvre l'ovaire, puis, après maturation, l'akène[4],[5],[6]
(en) Peter W. Ball et A. A. Reznicek, «Carex rariflora (Wahlenb.) Sm.», Flora of North America, vol.23, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Robert H. Mohlenbrock, Sedges: Carex, SIU Press, , 328p. (lire en ligne), p.4.
(en) Heikki Toivonen et Tuuli Timonen, «Perigynium and achene epidermis in some species of Carex, subg. Vignea (Cyperaceae), studied by scanning electron microscopy», Annales Botanici Fennici, vol.13, no1, , p.49-59.
Augustin Pyramus de Candolle, Théorie élémentaire de la Botanique, (lire en ligne).
C. Le Gallo, «Les plantes vasculaires des îles Saint-Pierre et Miquelon», Le Naturaliste canadien, vol.LXXXI, nos6-7, , p.16 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
(en) Peter W. Ball et A. A. Reznicek, «Carex rariflora (Wahlenb.) Sm.», Flora of North America, vol.23, (lire en ligne, consulté le ).
C. Le Gallo, «Les plantes vasculaires des îles Saint-Pierre et Miquelon», Le Naturaliste canadien, vol.LXXXI, nos6-7, , p.16 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
Marcel Blondeau (dir.), La Flore Vasculaire des Environs de Wemindji, Baie James, Québec et Nunavut (53°00'N.-78°50'O.), Québec, Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, (lire en ligne [PDF]), p.13.
(en) F. J. A. Daniëls, Vegetation of the Angmagssalik District, Southeast Greenland, IV. Shrub, Dward Shrub and Terricolous Lichens, vol.10, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll.«Meddelelser om Grønland», (lire en ligne).
(en) Robert H. Mohlenbrock, Sedges: Carex, SIU Press, , 328p. (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии