Pocillopora damicornis est une espèce de coraux (cnidaires hexacoralliens), de la famille des Pocilloporidae.
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Règne | Animalia |
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Embranchement | Cnidaria |
Classe | Anthozoa |
Sous-classe | Hexacorallia |
Ordre | Scleractinia |
Sous-ordre | Astrocoeniina |
Famille | Pocilloporidae |
Espèce
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
C'est un Pocillopora qui forme des colonies assez petites (rarement plus de 30 cm, qui comme souvent dans ce genre sont reconnaissables à leurs bras courts et élargis en spatules (pas très régulières chez cette espèce) et comme couvertes de verrues de taille constante (environ 3 mm), qui sont en fait les corallites, formant de courtes branches. Les branches principales de cette espèce sont courtes, très irrégulières, et parfois grossièrement polygonales ; elles sont plus robustes dans les eaux agitées. La couleur est généralement rose, mais peut aller du marron clair au verdâtre, ou être presque blanche[2].
Cette espèce se rencontre dans tout l'Indo-Pacifique tropical, de la Mer Rouge à Panama[2].
Elle est très commune à faible profondeur, mais peut être rencontrée jusqu'à 20 voire 40 m de profondeur[2]. On la trouve aussi bien dans les lagons que sur les tombants externes des récifs[3]. C'est une espèce pionnière, qui colonise facilement et rapidement les structures humaines telles que les piliers en béton, les barres de métal ou les épaves.
C'est une espèce très abondante[3] et à croissance relativement rapide : elle est donc d'une importance majeure pour les récifs coralliens, et fait l'objet d'un suivi scientifique attentif. Espèce pionnière, elle est souvent la première à coloniser les structures dures (humaines ou naturelles), et laissera à la fin de sa courte vie (pour un corail) un substrat très propice à l'installation d'espèces plus exigeantes. En outre, comme tous les Pocillopora cette espèce abrite une large gamme de symbiotes, et constitue donc une espèce-clef pour la biodiversité[2].
Cette espèces est sensible à l'acidification des océans et à un réchauffement rapide des océans, mais aussi à certains pesticides (dont la Chlordécone d'après une étude récente[4]).
Selon World Register of Marine Species (27 décembre 2014)[3] :
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